Enceinte de mon patron, j’ai fui sachant que le bébé ferait son bonheur

Lorsque j’ai intégré le domicile du couple Kouao, l’épouse venait de mettre au monde sa 8èmefille. Son époux était très déçu parce qu’il rêvait enfin un p’tit garçon. Madame Kouao était donc très malheureuse. Pis, suite à des complications lors de son dernier accouchement, elle ne pourrait plus faire d’enfant. Autrement dit, elle n’allait plus être à mesure d’exaucer ce vœu cher à son mari. Moi, je venais tout juste d’être séparée d’avec mon époux au village. J’ai eu trois enfants avec lui mais j’ai dû quitter mon foyer parce que mon époux venait d’épouser ma propre cousine en secondes noces. N’ayant plus les moyens de subvenir à mes besoins élémentaires, j’ai décidé de venir à Abidjan pour me trouver un travail pouvant me permettre de me prendre en charge. Aucun membre de ma famille ne savait où je m’étais installée depuis. Mme Kouao m’a bien accueillie chez elle et a fini par faire de moi sa confidente. Elle pouvait me raconter ses peines sans retenue. J’avais beaucoup de compassion pour elle. Dans la foulée, je suis tombée amoureuse de son mari et lui aussi. Je suis allée une fois à son rendez-vous et nous avons terminé dans un lit d’hôtel. Après l’acte, j’étais tourmentée par le remords et j’ai décidé de ne plus recommencer. Je voulais plus trahir la confiance de ma patronne malgré l’insistance et les harcèlements de son mari. Compte toute attente, je suis tombée enceinte. J’ai fui le domicile sans en informer le couple pour me réfugier au village. Là-bas, j’ai mis au monde un garçon. C’est dur pour moi. Je n’arrive pas à prendre soin de l’enfant qui à quatre mois, aujourd’hui. Il ressemble trait pour trait à M. Kouao. Je veux le lui remettre afin qu’il soit mieux encadré. Surtout que son épouse n’est plus en mesure d’enfanter. Mais j’hésite. J’ai besoin de vos conseils… Aidez-moi s’il vous plaît.

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